top of page
Rechercher

LE BILLET DU PRÉSIDENT : Le temps qui passe

Au cours de ces deux derniers mois, le temps a suspendu son vol et votre serviteur a profité d’un repos forcé pour lire, réfléchir et s’émerveiller de la gentillesse et de la qualité de son entourage.

Il fut aussi l’occasion d’admirer la qualité d’une équipe tellement soudée et solide que je pouvais être serein malgré une absence imprévue totalement gérée avec harmonie par celles et ceux qui m’entourent au quotidien et ne manquent pourtant pas d’occupation.



De mes nombreuses lectures un texte d’André Gide illustre mot à mot des convictions profondes et mon mantra professionnel et managérial, avec quelques échecs mais aussi de belles victoires. Je ne résiste pas à vous le partager, ne doutant pas qu’il n’est qu’un rappel pour la plupart d’entre vous.

Le temps s’est écoulé comme une rivière, je ne l’ai pas vu passer ! J’ai compté mes années et j’ai découvert que j’ai moins de temps à vivre ici que je n’en ai déjà vécu. Je n’ai désormais pas le temps pour des réunions interminables, où on discute de statuts, de règles, de procédures et de règles internes, sachant qu’il ne se combinera rien… Je n’ai pas le temps de supporter des gens absurdes qui, en dépit de leur âge, n’ont pas grandi. Je n’ai pas le temps de négocier avec la médiocrité. Je ne veux pas être dans des réunions où les gens et leur ego défilent. Les gens ne discutent pas du contenu, à peine des titres Mon temps est trop faible pour discuter de titres. Je veux vivre à côté de gens humains, très humains. Qui savent sourire de leurs erreurs. Qui ne se glorifient pas de victoires. Qui défendent la dignité humaine et qui ne souhaitent qu’être du côté de la vérité et de l’honnêteté. L’essentiel est ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. Je veux m’entourer de gens qui savent arriver au cœur des gens. Les gens à qui les coups durs de la vie ont appris à grandir avec des caresses minces dans l’âme. Oui… J’ai hâte… de vivre avec intensité, que seule la maturité peut me donner. J’exige de ne pas gaspiller un bonbon de ce qu’il me reste… Je suis sûr qu’ils seront plus délicieux que ceux que j’ai mangés jusqu’à présent.- personne n’y échappe riche , pauvre, intelligent, démuni…

André Gide

bottom of page